Une eau thermale a toujours un parcours géologique complexe et long (quelques milliers d’années pour de nombreuses sources) dont les conséquences biologiques sont mal connues, mais où les caractéristiques géochimiques et microbiologiques à l’émergence sont le reflet de ce parcours et parfois aussi de mélanges avec les eaux plus superficielles. Le cas de la station thermale de Châtel-Guyon, où des sources sont connues dès la fin du XVIIe siècle et réellement exploitée à partir du XIXe siècle, permet de s’interroger sur ces évolutions et de mener une recherche sur les effets croisés de ces différents paramètres.

L’originalité de ce projet réside dans le croisement des connaissances modernes relatives aux interactions entre les paramètres physico-chimiques et microbiologiques, avec la vision historique de l’utilisation de ses eaux dans une optique de soins.